Les femmes se tournent vers la greffe capillaire pour remédier aux problèmes de perte de cheveux!

L‘Alopécie androgénétique ou tout simplement perte de cheveux est un véritable drame pour les femmes qui en souffrent. L’alopécie chez la femme n’est toutefois pas définitive et elle peut donc être traitée de différentes façons. Allant de simples compléments alimentaires, apports vitaminiques, traitements médicaux du cuir chevelu jusqu’à une greffe de cheveux. Quel que soit la solution utilisée pour mettre un terme à la calvitie féminine, la patiente commence par réaliser un bilan capillaire pour déterminer le type d’alopécie androgénétique dont elle souffre.

Perte de cheveux femme : Les différents stades de l’alopécie androgénétique

Il existe trois stades pour une alopécie androgénétique :

• Le stade 1 correspond à un éclaircissement modéré sur le sommet de la tête.
• Le stade 2 qui correspond à une alopécie avec des cheveux courts est situé à 1 cm en arrière de la ligne frontale.
• Le stade 3 correspondant à un dégarnissement quasi total, avec une mince bande de cheveux sur la ligne du front.

Même si l’âge est un facteur important à prendre en compte, contrairement aux idées reçues, l’alopécie androgénétique ne touche pas uniquement les femmes ménopausées, elle peut en effet se déclarer à tout âge. Les causes sont encore mal connues, même si les hormones jouent vraisemblablement un rôle majeur.

Afin de déterminer le meilleur traitement pour lutter contre la chute de cheveux, le spécialiste du domaine va effectuer un bilan avant d’estimer le stade de l’alopécie et décider de l’indication des implants capillaires. Ce bilan va en effet permettre de mesurer le degré de l’alopécie féminine.

Comment déterminer l’alopécie androgénique ?

Echelle d’Hamilton de classification de la calvitie

Inventée en 1951 et modifiée par Norwood en 1975, l’échelle d’Hamilton établit un classement de la calvitie masculine sur la base de 7 degrés de gravité :

1. Alopécie masculine de type I : Le creusement des golfes temporaux-frontaux.
2. Alopécie de type II :  L’éclaircissement du toupet associé au creusement des golfes temporaux-frontaux,
3. Alopécie de type III, Un creusement plus profond par rapport au stade II avec plus de disparition des cheveux vers l’arrière pour créer un toupet postérieur.
4. Calvitie de type IV, qui consiste en un creusement des golfes temporaux-frontaux associé à un éclaircissement du toupet et de la région du tourbillon,
5. Alopécie de type V, à l’instar des caractéristiques que la calvitie du type IV, les deux zones alopéciques antérieures et postérieures ont tendance à confluer,
6. Calvitie de type VI, se caractérise par un creusement postérieur de la zone du tourbillon,
7. Le stade VII, consiste en une alopécie hippocratique avec laquelle il subsiste une couronne basse de cheveux sur les tempes et la nuque.

Echelle de Ludwig pour la classification de l’alopécie

Sur la zone alopécique, les cheveux sont à la fois plus rares, plus fins et courts.

En effet, l’alopécie androgénique féminine affecte surtout le sommet du crâne et les zones temporales tout en respectant la ligne antérieure d’implantation frontale.

Selon l’importance de la calvitie, LUDWIG a mis en place 3 stades de gravité de l’alopécie féminine.

1. Stade I, pendant lequel l’alopécie serait diffuse et commence sur la zone de la raie.
2. Stade II, de moins en moins de cheveux autour de la raie.
3. Stade III, une alopécie féminine avancée durant laquelle aucun cheveu ne persiste sur la zone de raie.

Il faut souligner, que la calvitie androgénétique féminine n’entraîne presque jamais une chute totale des cheveux.

Perte de cheveux : Que faire avant une greffe ?

Vous perdrez vos cheveux et vous ne savez pas quoi faire ? Vous pensez donc à la greffe capillaire. Mais avant cette technique qui serait assez onéreuse, il faudrait plutôt commencer par essayer les solutions suivantes :

Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires sont utiles pour traiter une alopécie androgénétique débutante ou saisonnière. Ils se présentent sous forme de gélules qui contiennent un mélange de méthionine, de cystine et de vitamines H, B5, B2, B6, E et de fer. Il est aussi possible d’administrer les vitamines sous forme injectable en intramusculaire avec de l’acide pantothénique, bépanthène, et biotine.

Les lotions capillaires

Les lotions à base de Minoxidil permettent d’allonger la durée des cheveux à la gêne et d’augmenter le diamètre des cheveux intermédiaires. Ce traitement est relativement efficace. Puisqu’il permet de normaliser la chute des cheveux dans 30 % des cas cliniques. Il parvient à relancer la repousse des cheveux dans 10 % des cas.

Toutefois, ce traitement doit être poursuivi à vie. Car les effets bénéfiques s’arrêtent avec l’interruption du traitement. C’est le traitement le plus léger, puisqu’il n’implique que très rarement des effets secondaires (eczéma, prurit). Il a été noté dans certains cas la pousse de poils sur le visage le corps chez les femmes.

Les traitements hormonaux

Les hormones utilisées dans les médicaments pour lutter contre la chute de cheveux sont très ressemblants. Les médicaments sont très proches pour ne pas dire identique chez la femme jeune ou la femme ménopausée. Le traitement hormonal associant œstrogène un anti androgène ou un progestatif donne d’excellents résultats. Toutefois ce traitement n’est efficace que durant sa prise, qui doit être surveillé par un gynécologue. Le traitement hormonal pour lutter contre la chute des cheveux chez la femme ne peut être envisagé qu’après un bilan médical et gynécologique complet afin d’éliminer toutes les contre-indications.

Les plaquettes PRP

Les plaquettes PRP par injection permettent un traitement local et superficiel de l’alopécie féminine. En effet, l’injection de PRP dans le cursus velu va normaliser la chute androgénique éthique des cheveux pour stimuler dans certains cas la croissance des cheveux fins, en les rendant plus épais.

L’injection de plaquettes PRP nécessite un prélèvement sanguin du patient, suivi d’une centrifugation afin de séparer les différents composants et obtenir le plasma riche en plaquettes. Celui-ci sera réinjecté à la seringue dans la zone à traiter. Cette technique est peu intrusive et permet la reprise des activités sociales et professionnelles immédiatement après l’injection. Les résultats sont visibles au bout de trois mois, avec une augmentation de la densité capillaire confirmant un effet repousse du cheveu. [Retrouvez plus de solutions pour traiter la perte de cheveux]

La greffe de cheveux chez la femme : Quand la réaliser ?

Comme pour la greffe de cheveux chez les hommes, les techniques utilisées pour les femmes sont la micro greffe de cheveux FUT, et FUE. Ces différentes techniques de greffe de cheveux sont envisagées quand aucun traitement médical n’a donné des résultats satisfaisants, et que la calvitie provoque une grande souffrance psychologique chez la patiente.

Bien qu’une greffe de cheveux soit un geste chirurgical banal, celle-ci s’effectue sous anesthésie locale, et le risque de problèmes cardio-vasculaires reste possible.

La greffe de cheveux FUT

La greffe de cheveux FUT pour les femmes repose sur le prélèvement de bandelettes. Ces bandelettes vont être découpées afin de préparer des greffons qui seront ensuite implantés dans la zone receveuse. Cette technique permet d’atteindre une densité de 180 cheveux par centimètre carré, des trois méthodes de micro greffe c’est la méthode la plus ancienne et qui nécessite le temps d’immobilisation le plus long.

La greffe de cheveux FUE

La greffe de cheveux FUE est une technique moderne où les greffons sont prélevés à l’aide d’un instrument appelé punch. Grâce à sa précision, cette technique permet de prélever 3000 unités folliculaires. Elle ne laisse que très peu de cicatrices, pour ne pas dire aucune, tandis que l’intervention ne dure que quelques heures et permet la reprise des activités habituelles 24 heures après.